Propositions du CSM
LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE, dans sa formation compétente à l'égard des magistrats du siège, dispose du pouvoir de proposition pour les fonctions du siège de la Cour de cassation - premier président, président de chambre, conseiller, conseiller en service extraordinaire, conseiller référendaire et auditeur - ainsi que pour celles de premier président de cour d'appel et de président de tribunal judiciaire. Pour ces quelques 400 postes, le Conseil dispose de l'initiative. Il recense les candidatures, étudie les dossiers des candidats, procède à I'audition de certains d'entre eux et arrête les propositions.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination en qualité de président du tribunal judiciaire de Montbéliard de M. Jean-Louis Cioffi, actuellement vice-président chargé des contentieux de la protection au tribunal judiciaire de Besançon.
A sa sortie de l’Ecole nationale de la magistrature en 2004, M. Cioffi a été nommé juge au tribunal de grande de Troyes. Il a ensuite exercé les fonctions de juge d’instance d’abord à Annecy (2008-2013) puis à Besançon où il a, en outre, été élevé au premier grade (2013-2022). Il sera installé dans ses fonctions de président du tribunal judiciaire de Montbéliard le 1er avril 2022.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination en qualité de premier président de la cour d’appel de Nancy de M. Marc Jean-Talon, président du tribunal judiciaire de Nice.
A sa sortie de l’Ecole nationale de la magistrature en 1991, M. Jean-Talon a été nommé juge d’instance à Martigues. En 1997, il a été placé en position de détachement auprès du ministère des affaires étrangères (principauté Monaco). Il rejoint, en 1998, le parquet de Fort-de-France avant de revenir dans le sud-est, en qualité de juge au tribunal de grande instance de Carpentras en 2001. Il est élevé au premier grade, en 2003, en qualité de vice-président au tribunal de grande instance de Marseille avant d’être affecté au tribunal de grande instance d’Avignon d’abord en qualité de vice-président chargé des fonctions de juge d’instruction (2005-2008) puis de vice-président. En 2011, il accède aux fonctions de président du tribunal judiciaire de Roanne qu’il quitte, en 2013, pour retourner outre-mer comme conseiller à la cour d’appel de Basse-Terre. Il renoue avec les fonctions de président de tribunal judiciaire, en 2015, à Pau puis à Nice en 2018.
Il est chevalier de l’ordre national du mérite.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination en qualité de président du tribunal judiciaire de Digne-les-Bains de M. Timothée de Montgolfier, actuellement conseiller en charge du secrétariat général de la première présidence de la cour d’appel de Chambéry.
M. de Montgolfier débute sa carrière à Châlons-en-Champagne en qualité de juge de l’application des peines en 2011. Il est ensuite nommé juge d’instance à Soissons en 2014 avant de devenir juge au tribunal de grande instance de Perpignan en 2016. Depuis 2019, il exerce des fonctions plus administratives en qualité de conseiller en charge du secrétariat général de la première présidence de la cour d’appel de Chambéry.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination en qualité de présidente du tribunal judiciaire de Dax de Mme Laure Vuitton-Granger, actuellement vice-procureure en charge du secrétariat général du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bordeaux.
Depuis sa sortie de l’Ecole nationale de la magistrature en 2006, Mme Vuitton-Granger a occupé diverses fonctions dans le sud-ouest. Elle a ainsi exercé les fonctions de juge de l’application des peines à Angoulême (2006-2010) et de juge d’instruction à Libourne (2010 à 2015). Elle a été élevée au premier grade dans le cadre d’un détachement auprès de l'Ecole Nationale de la Magistrature en qualité de coordonnatrice de formation où elle a été maintenue jusqu’en 2018, date à laquelle le secrétariat général du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bordeaux lui a été confié.